Mes spécialités

I- Lithotritie des calculs urinaires

Lithotritie urinaire
Lithotritie urinaire

Les calculs urinaires sont en augmentation régulière dans les pays industrialisés.

Il existe des calculs qui se forment dans les reins, responsables de coliques néphrétiques, et des calculs de la vessie qui sont le plus souvent secondaires à un obstacle prostatique (adénome prostatique).

Le traitement le moins agressif reste la lithotritie extra-corporelle, accessible en hospitalisation ambulatoire.

Techniques alternatives :

  • Urétéroscopie avec destruction du calcul par laser pulsé.
  • Chirurgie percutanée du rein.

La prévention de la récidive est fondamentale, elle est basée sur l’analyse bio-chimique des calculs.

 

Lithotritie urinaire
Lithotritie urinaire

II- Hypertrophie bénigne de la prostate

Hypertrophie bénigne de la prostate
Hypertrophie bénigne de la prostate

L’hypertrophie bénigne de la prostate est une maladie bénigne qui se développe souvent à partir de 50 ans, et qui augmente ensuite avec l’âge.

En fonction des symptômes (fréquence excessive pour aller aux toilettes et diminution de la qualité du jet urinaire) des traitements sont possibles à base de médicaments ou avec différentes techniques chirurgicales qui suppriment l’obstacle prostatique en cas d’échec des médicaments.

L’intervention peut se réaliser par les voies naturelles (résection endoscopique) ou par chirurgie classique (adénomectomie voie haute) . 

Hypertrophie bénigne de la prostate
Hypertrophie bénigne de la prostate

III- Cancer de la prostate

Cancer de la prostate
Cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est fréquent après 50 ans.

Le diagnostic repose sur la palpation de la prostate, le PSA (dosage sanguin de l’antigène prostatique spécifique), l’IRM (Image par Résonance Magnétique) et la biopsie prostatique. Les modalités de traitement dépendent du bilan d’extension et de l’âge du patient.

La chirurgie est à réserver aux patients jeunes et sans antécédents médicaux.

La curiethérapie et la radiothérapie externe donnent de très bons résultats dans les cancers de stade 1 et stade 2.

Cancer de la prostate
Cancer de la prostate

IV- Tumeurs urothéliales du haut appareil urinaire

Les tumeurs urothéliales du haut appareil urinaire sont souvent révélées par du sang dans les urines ou par des douleurs lombaires.

L’uro-scanner est important pour le diagnostic et pour la décision thérapeutique.

Le traitement nécessite l’ablation de la tumeur, soit par chirurgie soit par endoscopie (urétéroscopie).

Tumeurs urothéliales du haut appareil urinaire

V- Tumeurs urothéliales de la vessie

Tumeurs urothéliales de la vessie
Tumeurs urothéliales de la vessie

Les tumeurs urothéliales de la vessie sont souvent développées chez des fumeurs ou par des produits toxiques industriels.

Elles se traduisent souvent par du sang dans les urines.

Le premier temps de la prise en charge nécessite une endoscopie avec des prélèvements sur la tumeur.

Tumeurs urothéliales de la vessie
Tumeurs urothéliales de la vessie

VI- Tumeurs bénignes et cancéreuses du rein

Tumeurs bénignes et cancéreuses du rein
Tumeurs bénignes et cancéreuses du rein

Il existe des tumeurs malignes du rein, des tumeurs bénignes et des lésions kystiques qui sont habituellement très bénignes.

L’échographie et le scanner contribuent au diagnostic.

Le traitement repose sur la chirurgie partielle ou totale rénale.

VII- Tumeurs bénignes et cancéreuses du testicules

Le cancer du testicule se développe souvent chez l’homme jeune.

Le diagnostic est évoqué à la palpation de l’appareil génital, puis confirmé par l’échographie.

Le bilan comprend les marqueurs testiculaires et le scanner (thoracique, abdominal, pelvien).

La guérison est assurée par la chirurgie et des traitements complémentaires (radiothérapie ou chimiothérapie).

Tumeurs bénignes et cancéreuses du testicules​
Tumeurs bénignes et cancéreuses du testicules​
IMG_9114
IMG_9128

VIII- Sténose de l'urètre (rétrécissement)

Les rétrécissements de l’urètre féminin sont rares. Il s’agit plus souvent d’une maladie de l’homme.

Il existe une diminution du débit urinaire avec parfois des infections. 

Le traitement est souvent réalisé par les voies urinaires (urétrotomie interne), parfois par pose de stent, rarement par chirurgie ouverte.

Sténose de l'urètre (rétrécissement)
Sténose de l'urètre (rétrécissement)

IX- Maladies infectieuses et parasitaires de l'appareil urinaire

L’interrogatoire et l’examen des urines permettent le diagnostic des cystites. 
Le traitement repose sur les antibiotiques, et pour les cystites récidivantes de la femme, sur des mesures d’hygiène et de diététiques.

Voici une liste de recommandations :

  •  Une prise abondante et bien répartie des boissons (eau, thé, jus de fruit…) avec par exemple une eau faiblement minéralisée (Volvic, Evian), de manière à obtenir une diurèse d’au moins 2 litres par 24 heures. Privilégier la consommation d’un grand verre d’eau au coucher.
  • Les mictions doivent être fréquentes, régulières et complètes, au moins 6 fois par jour. Uriner avant le coucher et après le rapport sexuel. Ne pas se retenir (vider la vessie dès que le besoin se fait sentir).
  •  Une bonne hygiène locale pour éviter le passage des bactéries de la région anale vers la vulve et l’orifice de l’urètre : la toilette locale doit se faire de l’avant vers l’arrière, et non l’inverse. Effectuer régulièrement mais pas plus d’une fois par jour une toilette intime à l’eau et au savon (PH neutre).
  • Il est conseillé d’éviter de porter des vêtements en matière synthétique et/ou trop serrés, qui provoquent une macération propice à la pullulation microbienne.
  •  Eviter les bains en piscine ou les bains trop prolongés, les produits désinfectants ou bains moussants, les savons acides irritants. A la piscine ou à la plage, ne pas laisser sécher sur soi son maillot de bain, en changer pour un sec en sortant de l’eau.
  • Ne pas laisser une constipation s’installer. A l’inverse, combattre une diarrhée. Toutes deux propagent des germes. Si constipation LANSOYL 1 à 2/jour après le repas.
  •  Augmenter le volume des urines en consommant régulièrement du raisin, de la mangue et des prunes. Eviter les épices et le vin blanc, irritants.
  • Eviter les sports type équitation, moto, vélo (irritations, choc).
  •  CYS-CONTROL forte (1 sachet matin et soir pendant 3 mois).
  •  Si vous suspectez une cystite, ne prenez pas d’antibiotiques sans avis médical.

Toutes ces précautions sont à renforcer au cours de la saison chaude, en cas d’activité physique importante, chez les sujets travaillant en atmosphère climatisée et lors de longs trajets en voiture ou en avion.

 

La bilharziose est la principale maladie parasitaire. Elle est surtout retrouvée chez des patients d’origine africaine. Le traitement est réalisé par un anti-parasitaire par voie orale.

X- Incontinence urinaire féminine

Les fuites urinaires se produisent au cours de deux circonstances principales :

  • Incontinence urinaire d’effort (toux, éternuements, rires, marche rapide et sports). Ce type d’incontinence est secondaire à la diminution du tonus sphinctérien ou au manque de tonus du plancher périnéal.

Le traitement commence par la rééducation et la musculation du périnée. En cas d’échec, une bandelette sous-urétrale peut être proposée par chirurgie mini-invasive. 

  • Incontinence urinaire par urgenturie : la patiente ne peut pas se retenir, l’envie d’uriner est trop forte, il existe une perte d’urine involontaire.

Le traitement comprend des médicaments et une rééducation.

Incontinence urinaire féminin​
Incontinence urinaire féminin​

XI- Chirurgie du prépuce (rétrécissement)

Le prépuce serré de l’enfant après 3-4 ans ou de l’adolescent nécessite parfois un acte chirurgical (circoncision et plastie du frein).

Le rétrécissement du prépuce (phymosis) peut également s’installer chez l’adulte dans un contexte de maladies dermatologiques.

Chirurgie du prépuce​
Chirurgie du prépuce​

Possibilité de prises en charge après la consultation initiale

  • En externe pour les explorations simples (fibroscopie urètre et vessie) et pour des petits actes techniques suivant : calibrage, biopsie prostatique, chirurgie dermatologique génitale et du frein de la verge.
  • En ambulatoire pour la lithotritie extra-corporelle et pour les actes chirurgicaux bénins.
  • En hospitalisation traditionnelle pour les actes de chirurgies cancérologiques et pour la chirurgie de l’adénome prostatique.
  • Possibilité d’hospitalisation à domicile (HAD), au tarif sécurité sociale + mutuelle, sans avancement des frais, pour des antibiothérapies intraveineuses ou des soins post-opératoires, avec livraison des produits pharmaceutiques à domicile.

Consultation d'anesthésie

La consultation d’anesthésie est impérative au moins 1 semaine avant l’intervention chirurgicale, pour la chirurgie ambulatoire et pour la chirurgie classique.
Rendez-vous possible sur Doctolib ou 01 44 16 52 01.
Entrée : 24, rue des Peupliers – 75013 – Paris.